L’auteur s’en explique dans l’avant propos du livre en écrivant:
» Pourquoi écrire un premier livre à 80 an passé ? Laisser une trace (publique) avant de partir ?
Peut-être. Mais pas que ça.
Il y a une femme à Ouirgane, dont je n’avais jamais entendu parler avant le séisme qui a frappé le Haut Atlas, l’an dernier.
Cette femme a perdu sa maison, ses enfants et le petit commerce dont elle vivait. Je l’aide, avec quelques amis, à se reconstruire.
Il y a aussi des jeunes qui cherchent à sortir de la misère qui sévit dans cette région, dans la quasi indifférence des pouvoirs publics.
Nous faisons ce que nous pouvons pour les y aider.
Je connais assez bien le Haut Atlas pour y avoir fait de nombreuses balades à pied et en VTT.
J’en ai fait même un gagne-pain, pendant quelques années, en y emmenant des touristes payants.
J’ai le sentiment d’une dette envers cette région. Est-ce pour m’acquitter de celle-ci que je contribue à y aider des gens? Possible.
Je crois, surtout, que j’essaye de vivre (et donc d’agir), pour être (encore) socialement utile et que l’écriture pourrait être une façon d’y parvenir.
En tout cas, j’espère que ce livre le sera en aidant quelques lecteurs à mieux connaître l’histoire du conflit israélo palestinien, l’un des plus longs et des plus meurtriers de notre temps.
Beaucoup en parlent, et prennent des positions, plus dictées par l’émotion et le tribalisme (j’ai fait du mieux que je peux pour y résister dans cet ouvrage) que par l’examen des faits qui nécessite une honnête connaissance de l’histoire de ce conflit bicentenaire.