La première partie du livre appelée « Chronologie des évènements ».
est un rapide survol de l’histoire de ce conflit qui va de 1836 (date de publication du premier pamphlet sioniste chrétien) au 7 octobre 2023.
Plus qu’une simple énumération des évènements, ceux ci sont commentés et interprétés et quelques enseignements en sont tirés.
L’auteur s’y livre même à quelques exercices d’histoire non factuelle: que ce serait il passé si tel événement n’avait pas eu lieu.
L’histoire aurait elle pu s’écrire différemment?
La deuxième partie rassemble les chroniques publiées par l’auteur dans le journal en ligne, Quid.ma, en relation avec la guerre déclenchée par Israël sur Gaza suite à l’attaque du 7 octobre.
Dans ces chroniques, l’auteur soulève des questions originales sur lesquelles il revient en conclusion et dernière partie du livre.
Le but de l’écriture étant, selon lui, de faire réfléchir le lecteur plus que de lui apporter des informations qu’il peut facilement trouver dans les médias de toutes sortes qui foisonnent dans le WEB.
La liste de ces chroniques est donnée dans la rubrique « chroniques ».
La conclusion du livre reprend les idées principales et questions soulevées dans les chroniques et donne le point de vue de l’auteur sur des questions non ou insuffisamment traitées dans celles-ci, telles que:
La naissance du peuple palestinien, le rôle de l’Iran dans le conflit israélo palestinien, pourquoi les massacres commis à Gaza constituent un génocide, la « normalisation », les régimes arabes solidaires ou adversaires des palestiniens?, le remplacement d’Israël par un état palestinien seule issue possible au conflit….
La postface du livre reprend et explicite ce dernier point. En voici un extrait:
L’idée de la fin d’Israël, qui revient souvent dans ce livre, horripile les uns, en agacent d’autres et peut faire l’objet de moquerie.
La plupart se la représentent comme étant l’apocalypse finale, par ignorance de l’histoire d’Israël, faite de disparitions et de résurrections.
En voici un rappel très succinct:
Le royaume d’Israël est détruit , un première fois, par les Assyriens (722 av. J.-C.) et celui de Juda par les Babyloniens (586 av. J.-C.).
Le Temple de Salomon est détruit et l’élite judéenne exilée à Babylone. Après la conquête de celle ci par les Perses, les Juifs sont autorisés à retourner à Jérusalem sous Cyrus le Grand qui les aide à construire le Second Temple.
Israël devient province Perse ensuite Séleucide et ne retrouvera la souveraineté sur son territoire que sous la dynastie juive hasmonéenne (167-37 av. JC). C est la première résurrection.
En 63 av. JC, Rome conquiert la Palestine, met fin aux hasmonéens (2nde mort d’Israël) et donne le pouvoir à Hérode le Grand roi de Juda qui embellit et agrandit le Temple. (C’est la 2nde résurrection).
En 70 , les Romains détruisent Jérusalem et le temple d’Hérode, suite à la grande révolte des Juifs. La Judée devient province romaine.
Troisième mort d’Israël et premier grand exode des Judéens qui se réfugient en Galilée et hors d’Israël.
Israël renaît de ses cendres deux mille ans plus tard avec la création, en 1948, de l’état actuel (troisième résurrection) voulu et construit par des Juifs européens (Ashkénazes), sans relation avec les héritiers de l’antique Judée réfugiés en Afrique du nord et au Moyen-Orient (Mizrahim).
Là s’arrête l’histoire pour faire place à l’histoire non factuelle : Moins de cent ans plus tard , entre 2024 et 2048, Israël meurt à nouveau, après une longue guerre contre des milices palestiniennes et d’autres nationalités affiliées à la Perse.
Il y eut même des échanges de tirs de missiles, de drones et autres aéronefs, directement en Israël et l’Iran, qui ont causé des centaines de morts (civiles pour la plupart) de part et d’autre, mais sans recours aux armes nucléaires dont les deux étaient dotés.
Les Etats Unis, un moment tenté de prendre part aux combats, aux côtés d’Israël, durent y renoncer face à la fermeté de la Russie et de la Chine.
Cependant l’issue de la guerre n’a pas été décidée sur le champ de bataille; Israël est décédé de l’hémorragie de ses forces vives.
Né de l’immigration en Palestine d’une partie des Juifs du monde, Israël meurt de l’émigration de son élite vers le reste du monde.
L’Israël de 1948 est une aventure qui a échoué.
Cette quatrième disparition d’Israël diffère des précédentes en ce sens qu’elle est, en même temps, une résurrection sous la forme de l’état palestinien.
Les Palestiniens n’étant autres que les israélites convertis à l’islam après la conquête arabe de 634. Israël renait sous un autre nom, avec les héritiers de l’antique Judée convertis à l’Islam
Cinq annexes complètent le livre.
Elles sont consacrées à des intellectuels (israéliens et palestiniens) de renom, et des organisations juives et arabes palestiniennes de militants pour la paix.